La fin d’une belle histoire
Samedi, Stéphane Gay et David Singer ont disputé leur dernier match sous les couleurs selongéennes. Un moment d’une intense émotion.
Samedi, face à Neuves-Maisons, Selongey a rendu un bel hommage à deux joueurs historiques du club, Stéphane Gay, 33 ans, et David Singer, 34 ans.
« C’était un match avec une saveur particulière », soulignait Stéphane Gay. « Il y avait beaucoup d’émotion et une certaine nostalgie. C’était une fin sympa pour trois joueurs (avec Saïd Benseggane), qui sont au club depuis longtemps. » David Singer, au club depuis 2000, était sur la même longueur d’onde : « C’était un moment à part pour nous. J’étais très touché à ma sortie du terrain, des amis d’enfance avaient fait le déplacement, c’était vraiment un moment intense. »
Au-delà de ce dernier match, les deux compères sont revenus sur leur parcours au sein du club. « Je suis là depuis 2002, j’ai connu beaucoup de choses, avec des montées, des exploits en Coupe », témoignait Stéphane Gay. « Je garderai l’image d’un club convivial dans lequel j’ai pu m’épanouir. » David Singer, de son côté, tenait à mettre en avant les relations tissées au fil des ans : « J’ai passé dix ans ici, et je dois beaucoup à ce club, surtout humainement. Beaucoup de joueurs sont devenus mes amis. C’était très fort de terminer avec Steph. »
Des liens très forts avec le club
Selongey restera comme une période importante de sa vie : « Mes débuts à Selongey correspondent à la période où j’ai connu ma femme. Et cette fin de saison va voir la naissance prochaine de ma fille. Ce sont des symboles forts qui représentent la nature des liens qui m’unissent à ce club. »
Pour les deux acolytes, il ne fait aucun doute qu’ils laissent le club entre de bonnes mains et que la relève est assurée : « On s’arrête mais on va vite être remplacés. Des garçons comme Gilles, Houmadi ou Conat vont nous succéder en tant que cadres du vestiaire et l’équipe va se rajeunir, même s’il y aura toujours un besoin de mélanger les générations. » Ils estiment aussi que c’était la bonne année pour arrêter : « Le niveau CFA 2 nécessite de consentir beaucoup d’efforts au niveau des entraînements, des déplacements. Il faut savoir gérer tout cela avec sa vie privée aussi. Maintenant, on va pouvoir se consacrer à nos familles. » La fin d’une belle époque du côté des Courvelles.
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