Nevers Football

Alors que le SNID vont jouer la saison prochaine en CFA2, le club de la principale ville du département retombe en DH.

Et oui incompréhensible qu'une ville comme Nevers n'arrive pas à péréniser son club au niveau national.
Pourtant les moyens étaient là, tant financier, matériel qu'humain sur le papier en tout cas.
Beaucoup de départs à prévoir. Le maintien ou non de D.Bréard à la tête de l'équipe conditionnera beaucoup de choses.
Des arrivées et des retours de joueurs locaux, départementaux ou régionaux sont à prévoir surtout si les 2 réserves accèdent à la PH et la PL.

Mais remonter la saison prochaine va être difficile. La DH va avoir un très très bon niveau.


Puisque tu suis le club, j'ai entendu dire que Bréard programmait des entraînements à des horaires improbables et que la plupart du temps, ceux qui bossaient ne pouvaient s'y rendre. Véridique?

Tout à fait vrai.
Il y avait des entraînements certains matins ce qui compliquait la présence des joueurs ... du moins certains, ceux qui bossent ou qui font des études et il se dit par ici que cette programmation matinale a permis de faire une "sélection naturelle"
En clair les gars qui n'étaient là que pour jouer au foot et qui sont arrivés ces 2 dernières saisons (mais surtout cette dernière) étaient clairement et volontairement avantagés.
Pour le résultat que l'on connait !
Il est à souhaiter maintenant que le club puisse rebondir mais ça ne sera pas simple et avec quels joueurs ?

Ils peuvent tenter de s'appuyer sur ceux qui veulent rester et y ajouter quelques joueurs de la réserve. Après, il est sûr que cela peut faire juste pour reprendre l'ascenseur.

Il se dit beaucoup de choses à ce jour mais rien de bien concret, Bréard resterait mais en off on entend le contraire, il attendrait l'offre lui permettant de quitter la Nièvre.
Le président Barbier a annoncé qu'il quitterait la présidence tout en se mettant à la disposition du club mais aujourd'hui personne ne semble vouloir reprendre le flambeau !
Ce qui est sûr c'est que de nombreux joueurs vont quitter le club pour diverses raisons, que Bréard reste ou parte d'ailleurs (ça ne serait pas forcément les mêmes). Esposito, Nativel, Belloc, Panteghini, Tarisien, Altchoul, Michard, (à noter que les 2 gardiens sont sur le départ) Rossin, Oyaga et bien d'autres.
Côté arrivée pas grand chose, des bruits, des bruissements même.
Des noms de joueurs ayant quitté Nevers pourraient revenir ...
En tout cas Nevers Foot se réserve des jours difficiles surtout si les équipes B et C montent en PH et PL.
Avec quels joueurs ? Il va falloir du monde ne serait ce que pour figurer honorablement.

Du monde ça peut se trouver. Mais du monde capable de jouer à ce niveau... C'est une autre histoire!

Devoucoux à Imphy-Decize comme Tarisien, Belloc à Jura Sud

Le très régulier Tarisien, après un clash avec son entraîneur, a disparu des feuilles de match en janvier et terminé la saison en réserve. Le latéral droit a signé à Imphy-Decize.

Oyaga (contrat fédéral), dont le comportement sportif a sérieusement irrité en interne, a été l'un des premiers à faire ses valises, à l'instar de Belloc qui, en manque de temps de jeu, a trouvé preneur hier : Jura Sud (CFA). Cadre de l'équipe, Esposito, lui, n'a pu être conservé, en raison des restrictions budgétaires.

D'autres ont pris les devants. C'est le cas des gardiens Nicolas Panteghini et Kevin Michard, du milieu offensif Thomas Nativel (pour l'île de la Réunion), des attaquants Julien Greco et Mohamed Mokhtari, annoncés partants. Enfin, Daniel Bréard n'a pas souhaité conserver le stoppeur Kola Adams (contrat fédéral) et l'attaquant Martial Onana.

Les interrogations touchent également le capitaine Hervé Mbomé, le défenseur ou milieu N'Faly Sako, les attaquants Igor Altchoul et Pape Seck. Le doute concernant l'attaquant Romain Devoucoux a été levé, hier, avec sa signature à Imphy-Decize.

Qui restera ? Ce n'est pas une surprise, les dirigeants neversois peuvent raisonnablement miser sur les locaux Raymond Aka, Christophe Abran, Christophe Vial, Thomas Cognot, Vincent Ferret, Pierre Vernisse.


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Les vérités de Daniel Bréard entraîneur et manager général, après la relégation de Nevers en Honneur

Il était l'homme du renouveau lors de son arrivée au club, ponctuée par un retour au niveau national, après quinze années de disette. Aujourd'hui décrié et fragilisé par la relégation, l'entraîneur se défend.

15 défaites, 12 nuls et seulement trois victoires. Le retour de Nevers en championnat de France a davantage relevé de la galère que de l’événement. La rupture consommée en interne avec ses principaux dirigeants est un début d’explication, selon l’entraîneur Daniel Bréard.

La saison a été très loin des attentes…

Oui, elle a été longue à vivre dans tous les domaines. Sportifs comme extra-sportifs. Le bilan, on le connaît. On a fini loin de ce que j’espérais, de ce que nous espérions tous.

Est-ce un bon résumé de dire que la défense a supporté le poids de l’inefficacité chronique de l’équipe ?

Non ! On termine avec la 15e défense et la 15e attaque. Donc on est à notre place. Il n’y a rien à dire de plus là-dessus.

Comment l’expliquez-vous ?

(remonté) J’ai mal dans le dos, partout, à force de prendre des coups…

Que voulez-vous dire ? Vous ne vous êtes pas senti épaulé ?

Pas du tout ! Je vais même plus loin. Comment accepter que le club fasse appel à un entraîneur, à des joueurs de “l’extérieur”, que ces personnes contribuent à réussir là où Nevers a échoué durant des années et que ces mêmes personnes soient traitées en pestiférés ? On est des êtres humains, mais il ne fallait pas nous approcher. La peur de la maladie ?

C’est un peu caricatural ?

Ce n’est qu’un sentiment personnel. Mais il y a des signes qui ne trompent pas. Quand les gens ne prennent pas le temps de vous dire bonjour, vous ignorent, c’est que quelque chose ne va pas. Évidemment, il est plus facile de me faire passer comme le problème. La vérité est ailleurs. J’ai suivi une formation (*), à laquelle tout employé a droit : dès que je partais en stage, on prenait des initiatives dans mon dos. Le seul résultat, c’est qu’on a pourri l’état d’esprit du groupe, composé de joueurs dont la plupart avait les qualités pour évoluer en CFA2. C’est parti dans tous les sens. Il n’y a même pas eu de pot à la fin de saison. C’est nous, le staff, qui l’avons offert… Si quelqu’un me dit que c’est normal, alors d’accord !

La première saison s’était pourtant bien passée ?

Les résultats et l’accession ont masqué beaucoup de choses. Le parcours en Coupe de France a eu le même effet cette saison.
Atteindre les 64es de finale a donné du bonheur. Les clous ont été enfoncés après. Le fonctionnement de certains a repris le dessus… Quand j’entends que des personnes du club, je dis bien du club, font circuler la rumeur que je gagne 6.000 ? par mois, ça me rend dingue. J’aimerais bien que ça soit vrai (sourire), mais ce n’est pas le cas…

L’exemple du basket et du rugby

On a un peu de mal à comprendre comment vous êtes passé du statut d’homme de la situation à celui de paria ?
Moi aussi. Pourtant, je n’ai pas changé. Je suis le même. J’ai toujours dit en face ce que je pensais, sans me cacher. J’ai expliqué mes décisions, mes prises de position. Je n’ai jamais fermé la porte de mon bureau à un éducateur, à un dirigeant, à un joueur. Moi, je sers le football, je ne m’en sers pas. C’est la différence.

Que faut-il comprendre ? Qu’il existe une réticence à évoluer en interne ?

Oui ! Pourquoi le basket y parvient à La Charité ? Pourquoi le rugby y arrive à Nevers ? Grâce à quoi ? Comment ? Pourquoi le football ne décolle pas ? Il faut se poser les bonnes questions. Nevers Football ne s’appelle plus ASPTT, mais reste géré comme une structure omnisports. Le voilà le problème. Il n’y a pas d’ouverture.

C’est-à-dire ?

L’avenir du club passe par le renouvellement des ressources, notamment humaines. Je ne parle pas seulement de joueurs. De décideurs, de chefs d’entreprise, de vrais plus… Ça n’est pas fait. Que se passera-t-il le jour où les collectivités ne seront plus derrière le club ? On n’avance pas à ce niveau et c’est grave.

N’avez-vous pas une approche un peu trop professionnelle ?

Je vis du football. Je ne peux pas faire les choses comme un amateur, accepter que les gens empêchent le fonctionnement de ce qu’on m’a demandé de mettre en place. Je suis habitué à aller au bout des choses. Quel était le projet, lorsque le club a fait appel à moi ? On m’a exposé une volonté de changement, un besoin de rigueur, de discipline. Quand j’ai imposé les entraînements le matin, tout le monde était d’accord. Maintenant, on me le reproche, on met ça en avant. C’est lâche.

Cet état des lieux ne vous fait pas peur ? Vous êtes prêt à rester malgré tout ?

Je sais que ça va en faire ch… certains. Ceux-là même qui m’ont fait du mal et font du mal au club. Je suis un battant.
(*) DEPF : diplôme d’entraîneur professionnel de football, obtenu en mai.




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Comme vous le constatez tous il y a de l'ambiance à Nevers !
Tout de même il ne manque pas d'air M.Bréard, car s'il n'est pas question de lui coller l'entière responsabilité (encore que ...) du fiasco neversois, il est quand même largement fautif. Le club lui avait laissé carte blanche pour beaucoup de choses notamment le recrutement, 100% "bréardien".
Le président Barbier a reconnu ses erreurs ce qui n'est pas le cas du manager général qui ne se remet jamais en cause.
Mais où c'est encore plus fort c'est quand il donne des leçons de politesse et de respect ! Demandez ce qu'en pense une grande partie des joueurs, dirigeants, parents des jeunes ...
Ouh la la sur ce coup là il aurait mieux fait de se taire.

En effet, sacré ambiance...
Il est sûr qu'un entraîneur à toujours sa part de responsabilité. Mais pour ma part, je ne maîtrise pas le dossier du club pour donner mon avis.
Malgré tout, tu signale que le club lui a laissé l'entière charge du recrutement, sa responsabilité est donc plus qu'engagée.

Pascal Barbier n'élude pas les raisons qui ont conduit l'équipe première de Nevers Football à une saison catastrophique pour son retour au niveau national.

Yannick Borde yannick.borde@centrefrance.com

«On a certainement voulu aller trop vite », explique le président, avant de prôner une « remise en cause » générale.

Où en est Nevers Football ? Il faut digérer cette déception d'être relégué en DH et avoir cette capacité à rebondir. On se doit d'effectuer une analyse au plus juste de cet échec, afn d'y apporter les corrections qui s'imposent.

Quel état des lieux faites-vous ? Je crois qu'il ne faut pas avoir peur de l'échec. Je considère que ça peut être le fondement d'une réussite. En revanche, et c'est là où j'insisterai énormément, il est important de ne pas se détourner de ses responsabilités.

À commencer par vous ? C'est évident ! Déjà, je n'ai pas su anticiper ce qui s'est passé. C'est un fait implacable. J'ai été trop préoccupé par le budget au détriment du sportif.

Pourquoi ? Les comptes ont toujours été équilibrés depuis que je suis président, sauf l'année dernière. Ça m'a chagriné. C'est devenu une fixation. Je suis d'autant plus heureux d'annoncer que les finances seront à nouveau excédentaires lors de la prochaine assemblée.




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Le président explique également qu'il a retiré ou donné moins, c'est au choix, de prérogatives à M.Bréard. Son champ d'action serait moins important et encadré.
En attendant, l'hémorragie continue à Nevers mais au rayon arrivée rien pour l'instant. Il semble que le manager général soit très discret ... Le club aimerait s'appuyer au maximum sur des joueurs locaux et régionaux alors que le "technicien" semble de nouveau dans une logique de joueurs extérieurs, ça va être compliqué.
Les dirigeants s'inquiètent, le temps passe et les joueurs intéressés pour venir font d'autres choix, normal. Certains en ont marre d'attendre, d'autres réservent leur réponse liée à un départ hypothétique de Bréard.
C'est vraiment la m....
Si les choses n'évoluent pas très vite le pire est à craindre pour un club qui va sans doute pouvoir aligner ses 3 équipes seniors en ligue : DH PH et PL mais avec quel effectif

Une nouvelle descente de la A serait catastrophique. Nous ne sommes que mi-juin, il est encore temps pour le club de réagir! Mais vite!

Kevin Michard au SNID

Imphy-Decize a enregistré la signature de Kevin Michard. Le jeune gardien est le troisième joueur de Nevers, après Kevin Tarisien et Romain Devoucoux, à s'engager avec le club maintenu en CFA2.


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" Le tableau des transferts 2010/2011"


ARRIVEES

Gilles ROZIER (SNID-CFA2)
Christopher DOUCE (Garchizy-PD)
Thibault RICHARD (Garchizy-PD)
Driss SAADI (Vauzelles-PL)
Soufiane EDDAOUDI (Vauzelles-PL)
Charly BALDIS (Marzy-PD)
Julien BARON (Fourchambault-PL)
Jérémy ANSTETT (Schilitigheim)
Rachid KHAIDOURI
Mickaël BERTRAND (Vitré-CFA2)
Fabien CHARMOT (La Machine-DH)
Destaing MALONGA (Orly-DH)

DEPARTS

Mathieu ESPOSITO (JS ST Jean Beaulieu-DHR)
Frédéric OYAGA (?)
Kola ADMAS (?)
Thomas NATIVEL (?)
Nicolas PANTEGHINI (Dieppe)
Martial ONANA-BELIBI (?)
Julien GRECO (Vierzon-CFA2)
Kevin BELLOC (Jura Sud-CFA)
Kevin TARISIEN (SNID-CFA2)
Romain DEVOUCOUX (SNID-CFA2)
Kevin MICHARD (SNID-CFA2)
Pape SECK (Balma SC-CFA2)
Franck GABA (La Charité-PL)
Florian ROSSIN (Beaune-DH)
Yohan RIBEROL (Vauzelles-PL)

Comme on peut le voir c'est l'hémorragie à Nevers et s'il y a quelques arrivées elles ne semblent pas compenser les départs.
En off certains dirigeants historiques du club s'inquiètent.

Pas mal d'arrivées du SNID.
Ils ont raison de s'inquiéter, l'instabilité n'est jamais bonne!

El Kobbi de retour dans la Nièvre mais à Nevers Foot après un passage de quelques mois à Yzeure en CFA, des raisons professionnelles et familailes l'on semble t'il poussé à faire ce choix. A priori une bonne recrue pour les Neversois.
D'autre part il se dit qu'un jeune gardien (mais pas en provenance du SNID) pourrait faire son retour à Nevers. Il est vrai que Rozier n'est pas éternel et en cas de suspension ou de blessure, derrière lui c'est juste question niveau. Si c'est le cas Nevers serait paré question gardien.
Sinon dommage que ce site, forum du foot bourguignon ne soit pas plus visité.

Malheureusement oui

dfcoAA a écrit:

Malheureusement oui

Que faire pour mobiliser le forum il y a pourtant des choses à dire sur le foot Bourguignon !

Bon à Nevers Bréard s'en va et laisse le club dans l'état où il l'avait trouvé : A en DH, B en PL et C en District ... c'est un moindre mal mais compte tenu de l'investissement financier engagé (dont son salaire) depuis l'arrivée de cet entraîneur, quel gâchis et que de joueurs du cru dégoûtés partis voir hier qui risque de faire défaut maintenant.